Admise au Conservatoire national de musique de Paris
dans la classe de Roland Pidoux, elle obtient un 1er Prix
de violoncelle à l’unanimité et un 1er Prix de musique de
chambre dans la classe d’Alain Meunier. Par la suite,
elle poursuit sa formation avec Lluis Claret.
En 1997, Sarah Iancu est lauréate du Concours international Rostropovitch : Prix du Fonds Instrumental
Français. Elle gagne le Premier Prix Valentino Bucchi
à Rome et celui du Tournoi de musique à Bari ; elle est
également lauréate des Jeunesses Musicales Romania
à Bucarest.
Choisie par Le Monde de la Musique comme « l’une
des meilleures violoncellistes de sa génération », Sarah Iancu est nommée violoncelle solo de l’Orchestre
national du Capitole de Toulouse en 2002, sous la direction de Michel Plasson.
Elle poursuit parallèlement une riche activité de musique de chambre : régulièrement en duo avec David
Bismuth, elle joue aux côtés de Sonia Wieder-Atherton,
et participe à son dernier disque Monteverdi-Scelsi:
Vita, paru chez Naïve.
Elle est une invitée privilégiée des émissions radiophoniques et de festivals tels que celui de Radio-France à
Montpellier.
En soliste, Sarah Iancu est invitée par l’Orchestre national de la Radio Roumaine, et joue avec l’Orchestre
national du Capitole de Toulouse, notamment la Rhapsodie Hébraïque Schelomo de Bloch, sous la direction
de son directeur musical Tugan Sokhiev.
Sa connaissance et son attrait pour la culture
juive l’amène à jouer régulièrement en concert ce
programme de musiques juives.
Depuis 2015, Sarah Iancu est professeur de violoncelle
à l’Institut supérieur des arts de Toulouse.
Sarah Iancu est lauréate des concours Rostropovich,
Valentino Bucchi et de Bari.