des voyelles de la nuit partout sauvages sables mouvants tempête de sable comme une tendresse des aveugles nourrie par des fous
toi et moi sans jamais être ensemble en laissant dans l'eau nos histoires passées sans oublier l'archipel inconnu sables émouvants tes mains en dormant autour du son de sa fulgurante chanson
qui d'entre vous n'a jamais rêvé d’un archipel si fragile formé de deux mots paradis perdu parmi cette tristesse ressentie dans l'oubli sommeil de la voyelle sans corps sans abri?
gardons toujours pour nous-mêmes dans ce royaume au bout des rêves ce dernier sourire des anges en velours pas comme les autres