| « Pourquoi fixer ce que je vois, là, en cet instant unique Qui au moment où je « clique »est déjà un instant passé ? » Alexeï Vassiliev Pour respecter l’esprit de l’artiste je devrais écrire des silences en couleurs, ombres et pénombres. |
Les paroles d’Alexeï Vassiliev ont le poids des certains moments où en se passant de paroles ont se retrouve dans une dimension métaphysique du temps et de l’espace outre les déterminations méthodologiques imposées par la nécessité du quotidien.
Ma rencontre avec le photographe a eu lieu dans la galerie Blue Square qui abrite du 9 mai jusqu’au début septembre une partie de sa création de la dernière période.
D.M. – Alexeï, qu’on le veuille ou pas, au commencement fût la Russie. Quel est l’héritage russe dans ton œuvre ? En posant cette question je pense à deux choses, l’une, l’influence de la spiritualité spécifique à ta culture d’origine et d’autre part, je pense au fait que l’inventeur de la photographie en couleur, Prokoudine-Gorsky a était russe ? A.V. - C’est sur que l’immensité de l’espace russe que j’ai ressentie lors d’un voyage vers Vladivostok a joué un rôle….. j’étais dans le train depuis trois jours, quatre jours… toujours la même étendue ça ne finissait pas ….. là il y a quelque chose qui se passe…….
Mais Proukoudine-Gorsky que c’est ?