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Un peu plus confiant en partant pour ces 10km des Foulées d’Automne à St -Jean -de- Védas, ce dimanche 18 octobre, car j’ai fait deux sorties dans la semaine, et elles s’étaient bien déroulées. Par contre j’ai hésité à m’engager pour Clapiers le samedi après-midi, de façon à « évacuer » la course avant le bon repas chez des amis de Montpellier, le soir. Mais ma femme ayant exprimé ses préférences pour repas et course le lendemain, ça n’a pas forcément facilité les choses, avec le retour à une heure du matin et une digestion et une glycémie bien plus « lourdes »( 3,50g au réveil !!!) que d’habitude. Et puis ma photographe a choisi de rester au lit dimanche matin! En l’enviant, je suis donc parti seul pour St Jean, distant de20km de Frontignan. Soleil mais que 11° au thermomètre : finies les chaleurs matinales des mois précédents ! Enfin l’automne, sec, mais l’automne, celui des Foulées…. ! Qui ont attiré, comme d’habitude, la grande foule. J’estimerai à près de 300 le nombre de partants sur le 5 et le 10km ; nous serons une quarantaine de plus, en vérité. Sur le parking, devant le collège, je me retrouve à côté d’une équipe de jeunes triathlètes. Bruyants, parlant haut, appuyés sur ma voiture et la secouant sans cesse, bien sûr pas de regard ni de bonjour de leur part, leur dialogue ne tournant qu’autour des premières places à prendre, les temps records à faire et la présence de Marocains…Bien sûr, je n’avais aucune place là-dedans ! Ils ont beau chercher une épingle nourrice pour leur dossard, que je n’en propose pas, même si j’en ai toujours dans mon sac, vu le grand intérêt qu’ils portent à leur « vieux » voisin…. !! Heureusement, en matière de communication, arrive le bien sympathique Bruno Chetail, l’ancien président historique de « Jogging Castelnau », qui « tracte » pour les Foulées Castelnauviennes de dimanche prochain 25. Sourire, échanges… :le manque à gagner avec les voisins est mille fois comblé. J’avais l’idée préconçue que ça ne marcherait pas pour mon dossard. Courrier parti le lundi( ave le bulletin distribué la veille à St Jean de Cuculles) mais téléphone et boîte mail bloqués toute la journée et limite d’inscription dépassée. Je me disais alors qu’ils recevraient le courrier avec le certificat, encaisseraient le chèque, mais me diraient le dimanche « Ah non, rien reçu… ! », pour me faire réinscrire, avec 2€ en plus. Total : 14€, pas seulement pour moi mais aussi pour ceux qui avaient procédé de la même manière. Ce que j’aurais donc refusé et je serais parti avec un vieux dossard et sans scrupules puisque j’étais de toute manière en règle. Mais non. A l’énoncé de mon nom, le dossard est tout de suite sorti. Ouf et mille excuses !
Je sors alors l’appareil photo, car la première course pour enfants s’apprête à partir. Deux photos, puis plus rien !
Encore bravo aux enfants. Mais pas au phtographe imprévoyant !
Pile morte. Je mets l’autre de secours. Idem ! J’avais oublié de recharger en pensant que ma femme serait venue et qu’elle aurait pris le Nikon réflex pour de meilleures photos. Oubli d’autant plus dommageable que je peux enfin saluer Philippe Panetta, le speaker du jour d’Hérault Sports, qui n’est plus sur le podium et pour cause : la place a été cédée à « Sylvie » qui est en train de mener tambour battant sur une superbe musique disco, une séance collective d’échauffement d’une centaine de coureurs qui suivent en sautillant, dansant, levant et bougeant les bras, le « coach – champagne » qu’est cette jeune femme, qui vient d’ouvrir à St Jean, son établissement de remise en forme (derrière la station Total !), « Corpe Diem ». Je laisse Philippe et me joins à cette troupe « Michael jacksonnienne », tellement c’est tentant, cette joie collective étant des plus communicatives. Et quel dommage pour ce manque de photo ! La séance s’arrête et c’est presque à regret qu’il faut rejoindre le départ tout à côté, sur le vaste espace sportif du stade. Le soleil brille mais j’ai mis la casquette Kikourou, le fond de l’air restant frais. Et nous voilà partis à travers les rues de la ville. Mon genou droit se fait de nouveau sentir mais ça va s’estomper en continuant. Nous tournicotons, montons et descendons sur le macadam védasien. Dédé Alison, le roi des V4 désormais est là. Je le tiens jusqu’à la première montée du 2è km où il me lâche au train, sans coup férir. Il pousse de puissants « Oh, oh !!! » au passage de ses nombreux supporters qui le reconnaissent, puisqu’il est l’une des vedettes de « Védas Endurance », fortement présent à l’échauffement musical avec ses grands drapeaux. Emma, sa femme est ce jour-là signaleuse et filme son mari au passage. Je suis peut-être encore entre 11 et 12 à l’heure, mais ça va coincer de nouveau au 6èkm, après le Chai du Terral, en longeant la nationale en aller et retour. Je « brûle » les deux ravitaillements. Envie de rien. Même pas d’eau. Bon petit signe quand même. Retour vers le Chai, chemin un peu plus vert et tranquille, puis remontée sur la ville et le stade par les trottoirs longeant les pavillons. Je ne baisse pas mais je plafonne. Dernière montée (enfin !) vers le stade où Philppe Panetta annonce mon nom. C’est que je suis encore vivant ! Tellement vivant, que je me surprends à traîner au ravitaillement, animé et ensoleillé. Deux verres de Coca, eau, pain d’épices, demi-banane…on ne sait jamais, pour la glycémie avant de reprendre le volant. Mais je me sens remarquablement mieux que samedi dernier où il m’a fallu m’asseoir longtemps pour récupérer. J’engage même le dialogue avec un jeune « Kikou », qui a vu ma casquette. Je lui demande son pseudo. « Occitan 34 » se situe bien gentiment mais sa belle-mère vient me l’enlever ! Bien dommage mais il suffit de quelques rencontres de cette qualité pour apprécier une matinée de course à pied. Sans trop me refroidir, il me faut rentrer et avec 1,75g de glycémie, chiffre des plus acceptables, je reprendrai le volant, à la fois déçu et satisfait- je suis du signe des Gemeaux- Le résultat pris sur « Temps Courses » ce lundi s’avèrera cohérent : 55.35, 191è sur 239 et 11è V3 sur 15. Je ne touche pas encore le fond… !
Je sors alors l’appareil photo, car la première course pour enfants s’apprête à partir. Deux photos, puis plus rien !
Encore bravo aux enfants. Mais pas au phtographe imprévoyant !
Pile morte. Je mets l’autre de secours. Idem ! J’avais oublié de recharger en pensant que ma femme serait venue et qu’elle aurait pris le Nikon réflex pour de meilleures photos. Oubli d’autant plus dommageable que je peux enfin saluer Philippe Panetta, le speaker du jour d’Hérault Sports, qui n’est plus sur le podium et pour cause : la place a été cédée à « Sylvie » qui est en train de mener tambour battant sur une superbe musique disco, une séance collective d’échauffement d’une centaine de coureurs qui suivent en sautillant, dansant, levant et bougeant les bras, le « coach – champagne » qu’est cette jeune femme, qui vient d’ouvrir à St Jean, son établissement de remise en forme (derrière la station Total !), « Corpe Diem ». Je laisse Philippe et me joins à cette troupe « Michael jacksonnienne », tellement c’est tentant, cette joie collective étant des plus communicatives. Et quel dommage pour ce manque de photo ! La séance s’arrête et c’est presque à regret qu’il faut rejoindre le départ tout à côté, sur le vaste espace sportif du stade. Le soleil brille mais j’ai mis la casquette Kikourou, le fond de l’air restant frais. Et nous voilà partis à travers les rues de la ville. Mon genou droit se fait de nouveau sentir mais ça va s’estomper en continuant. Nous tournicotons, montons et descendons sur le macadam védasien. Dédé Alison, le roi des V4 désormais est là. Je le tiens jusqu’à la première montée du 2è km où il me lâche au train, sans coup férir. Il pousse de puissants « Oh, oh !!! » au passage de ses nombreux supporters qui le reconnaissent, puisqu’il est l’une des vedettes de « Védas Endurance », fortement présent à l’échauffement musical avec ses grands drapeaux. Emma, sa femme est ce jour-là signaleuse et filme son mari au passage. Je suis peut-être encore entre 11 et 12 à l’heure, mais ça va coincer de nouveau au 6èkm, après le Chai du Terral, en longeant la nationale en aller et retour. Je « brûle » les deux ravitaillements. Envie de rien. Même pas d’eau. Bon petit signe quand même. Retour vers le Chai, chemin un peu plus vert et tranquille, puis remontée sur la ville et le stade par les trottoirs longeant les pavillons. Je ne baisse pas mais je plafonne. Dernière montée (enfin !) vers le stade où Philppe Panetta annonce mon nom. C’est que je suis encore vivant ! Tellement vivant, que je me surprends à traîner au ravitaillement, animé et ensoleillé. Deux verres de Coca, eau, pain d’épices, demi-banane…on ne sait jamais, pour la glycémie avant de reprendre le volant. Mais je me sens remarquablement mieux que samedi dernier où il m’a fallu m’asseoir longtemps pour récupérer. J’engage même le dialogue avec un jeune « Kikou », qui a vu ma casquette. Je lui demande son pseudo. « Occitan 34 » se situe bien gentiment mais sa belle-mère vient me l’enlever ! Bien dommage mais il suffit de quelques rencontres de cette qualité pour apprécier une matinée de course à pied. Sans trop me refroidir, il me faut rentrer et avec 1,75g de glycémie, chiffre des plus acceptables, je reprendrai le volant, à la fois déçu et satisfait- je suis du signe des Gemeaux- Le résultat pris sur « Temps Courses » ce lundi s’avèrera cohérent : 55.35, 191è sur 239 et 11è V3 sur 15. Je ne touche pas encore le fond… !