Musique et poésies du coeur pour la Roumanie ! - Angela Nache-Mamier.

 

Musique au coeur, droit au bonheur

Les trois intervenants de la soirée présentent leur projet

La soirée piano poésie au profit de l’association « Musique au cœur » (qui se prépare pour un voyage humanitaire cet été en Roumanie) en partenariat avec la ville de Frontignan la Peyrade a rencontré un vif succès, très applaudi  qu’il a été, ce  vendredi 30 mai, au Centre François Villon.

Nadine Lavagna a interprété au piano des Nocturnes de Chopin et Elodie Rouanet et Joakim Kaboré –Drano ont récité des poésies du volume "Silmandé" écrit par Joachim

La lecture et la mise en scène très simples, directes, ont laissé parler les notes si mélancoliques et les paroles si pertinentes de ces poèmes.

La poésie associée à la musique donne des frissons avec une gamme large d’émotions.



La pianiste est non seulement  pleine de talent et d’inventivité mais avec ce récital poético-musical qui consistait aussi à récolter quelques sous pour une expédition fraternelle et solidaire avec les enfants dans le besoin  en Roumanie, Nadine Lavagna ajoute le cœur au talent.

Pour le poète frontignanais Joachim kaboré-Drano,  après la publication de «Silmandé »-la peau du vent- l’année 2008 se montre bénéfique car il a l’honneur de figurer dans l’Anthologie de poésie 2008 aux Editions Seghers, ce qui équivaut à une reconnaissance de son talent sur le plan national :

« Il a conservé ton visage/au fond de la forêt profonde/Sa bouche/aux mots/criblée de signes/Sa parole/Sans fin exprimée/dans ton sillage de mémoire/le désert splendide/garde/les stigmates des chansons/Le tourbillon du désert/lèche /le corridor des dunes de sable/qui dessinent /les traces de /ton trajet inconnu…

Ces artistes ont transmis leurs espoirs d’un monde de rêve, à une assistance venue en nombre écouter la musique et participer d’une manière volontaire à ce projet humanitaire original.

A la fin on pouvait s’interroger :est-ce dans ce monde- là , inégalitaire que nous voulons vivre ? En tous cas, nous connaissons des petits Roumains qui répondraient : « non ! »


Angela Nache - Mamier