On y détecte en effet bon nombre de grands formats et une diversité dans la nature des œuvres puisque peintures, photos, sculptures et bois tournés se côtoient dans une présentation plus aérée et moins touffue. Et puis il y a les fameux nus, sur lesquels un surprenant Philippe Bachy en pleine mutation, s’est penché.
Sans ordre préférentiel disons que les aquarelles de François Soler sont d’une fraîcheur.... solaire!
que Claire Aton passe du trompe l’œil au non figuratif ;
que Laflèche, titrée aux Beaux Arts envoie elle aussi du « semi-non figuratif » très travaillé;
que Françoise Reboul poursuit brillamment son long chemin d’artiste reconnue;
que Michel Lemaire présente lui aussi à côté d’œuvres hispanisantes connues, un tableau abstrait récent des plus curieux;
que Béatrice Lemée fait exploser les rouges dans une magnifique composition florale ;
que Vénézia propose des photos pleines de sentiment;
que Odile Sigaud peaufine elle aussi la technique numérique pour ses photos d’une nature hyperréaliste sur toile;
que Jean-Louis Estrach fait (re)naître la vie dans les vieux outils;
que Bernard Chartier donne magistralement dans la finesse du travail du bois tourné;
que les jeunes de l’APEI des Hirondelles donnent aussi la vie à des ceps de vigne revus et corrigés par leurs mains
et que Daniel Ferrer, d’entrée, montre comment il maîtrise le raku avec ses personnages d’un autre monde.
Bonne promenade parmi cette galerie de talents confirmés ou en train de s’affirmer..