Bernard Gasco honore de sa présence le 11è Musc'art

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 Ce premier jeudi soir du mois, c’était le 11è Musc’art à la Casa di Luigi, et le dernier, malheureusement, dans sa formule initiale. L’invité d’Angela Mamier aurait pu faire de cette soirée un événement d’importance avant le 12è numéro d’octobre qui aurait célébré la première bougie de ce cénacle  local informel, spontané, libre et indépendant qui pensait pouvoir s’ouvrir plus largement à d’autres caractères artistiques venus de l’extérieur. Tel Bernard Gasco, ancien avocat à Paris, écrivain et artiste peintre, venu en voisin de Bouzigues, pour parler plus longuement de son parcours de vie, après s’être vu dernièrement attribuer le premier prix du Concours International de poésie organisé par Thau Info.

Angela Mamier faisait les présentations, toujours.

Après la présentation d’Angela Mamier, Bernard Gasco s’est alors lancé avec force verve dans l’évocation de son parcours, qui à 75 ans, l’a fait arriver dans cet état d’écrivain loué par Claude Duneton dans « le Figaro » et de peintre aux entreprises aussi originales que le personnage est haut en couleurs.

Bernard Gasco, tout un personnage en originalité qui gagne à être mieux connu

Et de suivre le Paris d’avant guerre, puis quelques affirmations teintées d’esprit de fronde…. « je ne crois pas aux influences en art…..aucun prix de Rome n’a été un grand peintre…je n’ai pas de théories, pas de modèles, je n’ai jamais appris à dessiner, ni à écrire….mon seul problème : durer….si je vous rase, dites-le…. » Mais non, voyons ; alors, des lectures d’extraits en prose ou poétiques, pour parler des hommes et surtout, des femmes qu’il célèbre à sa manière.

Puis des hommages ; à son ami peintre Pierre François, « avec lequel, il se comprenait, avec des vœux reçus dans une enveloppe décorée….Le peintre Dutilleux aussi a eu droit à son poème. Avant que Bernard Gasco ne parle de sa peinture à travers des tableaux apportés et d’autres histoires de vie artistique et littéraire qui malheureusement à 20h n’ont pu trouver de prolongements autour d’une table amicale, les fours de Luigi ayant rendu l’âme.

Un record de public, sans doute, pour cette soirée