ne nous laissons pas aller à l'attendrissement
c’est le dernier spectacle des fourmis
derrière ce grand sommeil
parmi les collines rouges
ne vous attristez pas tant
de cette bataille déjà perdue
la mort écrite autour d’un seul blessé n’est rien
nos souvenirs sont des lettres sans racines
la vie a toujours ses privilèges
ou ses victimes collatérales
embrasse-moi
quand je me sens perdue
en prière
à genoux.