Richard Taillefer - "PoéVie Blues" - Préface par Marina Nicolaev

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Le Poète utilise ses esquisses, ses formules littéraires qui permettront d’apprendre la musique de l’âme apparemment sans connaître les solfèges des autres en donnant à chacun les échos inconnus immanquables.

Ailleurs et ici, dans notre temps, dans notre cœur,  où «les phénomènes synchronistiques se comportent comme des hasards gorgés de sens» (Jung) nous distinguerons par l’intermède de Richard Taillefer, que les fenêtres restèrent toujours ouvertes pour nos chéris car «C’est l’endroit du monde, où l’on voit le mieux tout le monde.»

On peut parler de sa virtuosité d’écrire et de décrire  les faits. Ces choses devant et derrière nous, en tâtonnant parfois les moindres coins de nos âmes et de nos amours et nous inviter simplement à utiliser, bien malgré nous, « La porte de service, avant qu'elle ne se ferme. ». Ce savoir-faire distinctif et étonnant se matérialise peu à peu, autour de la tour des mots tangibles et inusables. En cherchant un sens qui en apparence se trouve à l’extérieur de l’être humain, Richard Taillefer sait et donne dans ces poèmes en prose originaux ses réponses particulières aux  questions ontologiques d’une manière où «Toute création n’a pas de sens discernable sans la conscience humaine qui la reflète, l’hypothèse du sens latent attribue à l’être humain une signification cosmogonique, une véritable "raison d’être"» (Jung).

Richard Taillefer regarde ce monde comme un témoin atemporel mais il en reconnait  toujours d’avance ses faiblesses et ses maux parce que «Je pense à ceux que j'aime et à tous ceux qui ont perdu l’essence même d'exister.» et Tout peut être réinterrogé jusqu’aux réalités existentielles qui résultent d’un tel consensus.

 Dans le continuum de nos âmes, Richard Taillefer écrit son « message in the bottle », cet élégie disco fulgurant du temps et de l’espace, où tout et tous, sont  déjà configurés car «Nous ne sommes/Que matière des astres/Égarés dans l’éblouissement des nuits clandestines» parmi nos histoires fascinantes de cette  tendresse de la pénombre de « PoéVie Blues ».

                                                                                                     Marina Nicolaev