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La nuit de l'hippogriffe IX

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Emptiness Vide


les silences s'affalaient lentement
sous le plafond des cieux
près d’un nuage égaré en plein jour

et l’hippogriffe mangeait l’amertume étrange
en tant que le vent
s'échouait à la mer du sable
comme un ange ébène

les échos
d’un autre tremblement de ruines rougies
cassaient les failles de l’espace
entre les deux mondes inconnus

soudain
l’hologramme de la licorne d’or
se matérialisa
pour quelques secondes
devant lui

un jour tu trouveras l’archétype de l’âme
entendit encore et encore l’hippogriffe
et l’armorial du temps
prit une teinte insolite d’amarante

tous les vivants incolores
tombaient abîmés
comme des semences d’eau en flammes

sans éclat
les larmes du sable enlisaient
imperceptiblement
les ailes de l’hippogriffe

Bordeaux: La 6ème Journée Humanisme et Gestion: La guerre des talents aura-t-elle lieu? Travail et qualité relationnelle dans

 L'ISMQ de BEM et l'AGRH

L'équipe de Recherche Humanisme et Gestion de BEM

Le laboratoire Echanges Nord Sud –RGH de l’Agence universitaire de la

Francophonie

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L'Ordre des architectes: L'Atelier numérique : informatique et architecture, actualité numérique



mercredi 4 mars 2009 à 18h
(rencontres experts sur place à partir de 16h)

Aller plus loin avec les outils de la suite Adobe CS : les fonctionnalités adaptées à l'architecture

L'Atelier numérique : informatique et architecture, actualité numérique

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MUR DEVORANT par Jean-Paul Gavard Perret

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Le poinçon de la nuit grave nos signes et imprègne les corps séparés : je ne tente que son vice de forme qui déplace un revers halluciné. L'écriture est un brunissoir sur la flèche du temps. Elle l'ébarde avec le cri qu'elle épure et étreint. C’est une autre façon de fuir en glissant. Comment sortir la main du four et épépiner la rancœur ?
 
Dans le galimatias que j’expulse, le matricule erratique n’est qu’un orvet dans un marécage. On n’a beau dire qu’on oublie mais le texte nous restreint dans ses mailles enfantines qui n’oublie pas l’odeur des maîtresses d’école et du poivre de leurs dessous.
 
Je ne dois rien, je le fais, l’encre devient invisible mais soude la persécutée à son persécuteur. La flamme ne s’assoupit jamais. Fonte et refonte. Eboulis. Pierre après pierre, sans en venir à bout. Chantier de courts fragments : parfois par fatigue, parfois parce que le force ne suffit pas.
 
Venir buter au même endroit jusqu’à ce que cela cède. Année après année on ne peu pas savoir qui aura raison d’un peu plus de patience ou de l’inertie. On ne se libère pas : on abandonne seulement peu à peu du terrain. Le mur qui l’entoure est plus fort, il nous enkyste. Nous sommes déjà pierre mais se débattant encore pour ne pas devenir inerte. Le grand livre serait de l’autre côté du mur où nous serons jamais.
 
Les mots ne sauvent pas (il faudrait pour cela que chacun pèse autant qu’une pierre), ils retardent un peu la fin.
 
 

Bucuresti: Invitatie la concertul de muzica "Iubirea ramane vesnic tanara"

Cu ocazia Zilei Naționale a Bulgariei, Biblioteca Metropolitană București și Biblioteca Municipală din Sofia, în colaborare cu Ambasada Bulgariei și Asociația Euroregiunea Danubius au plăcerea să vă invite la un concert de muzică susținut de artiștii bulgari Mihail Belcev și Cristina Belceva, intitulat Iubirea rămâne veșnic tânără. 

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A plecat dintre noi Costin Cazaban

A plecat dintre noi Costin Cazaban, compozitor și muzicolog important, profesor la Universitatea din Lyon, născut în 1946. Dispariția lui neașteptată este o mare pierdere pentru școala româneasca de componistică de notorietate europeană.Ceremonia religioasă va avea loc mâine, marți, 24 februarie, la Biserica Jean de Beauvais, Paris Ve, la ora 11.30, iar înmormântarea la Cimetière Parisien d’Ivry-sur-Seine.

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La nuit de l'hippogriffe VIII

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Disclosure - Révélation

 



nous ne sommes pas seuls dans le désert
comme les guerriers sans abri

et les traces de la licorne d'autrefois
imprègnent la voix amère des mortels enterrés vivants
ressemblante aux pierres bleues
d'un seul jardin aux pommes d'or
plus éloignées que les étranges mégalithes
sans souffle au-delà du ciel

les chemins abandonnent
l'ombre de l'hippogriffe en survolant
ses eaux blanches du silence
dont le sphinx mange inlassablement les échos
nous ne sommes pas seuls dans le désert

les îlots du vent tremblent griffonnés
toute la faiblesse de son essor
et n'étaient plus en mesure d'entendre
les récits des témoins qui ont été perdus
à travers les sillages de l'espace

la clairière des étoiles lointaines
affleure tardivement

en tant que l'hippogriffe plongeait
dans les ondes des cumulus

vu de derrière au poitrail ensablé
son souvenir s'éteignit ce jour-là
au solstice d'hiver.

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