Montpellier et ses 20km? Bof!

Montpellier et ses 20km ? Bof !

Il y a des courses pour lesquelles on voudrait faire le compte –rendu aussitôt descendu de voiture, tellement on a de choses agréables à dire pour que tout le monde le sache et en profite la prochaine fois. Et puis il y en a d’autres, pour lesquelles, comme pour une corvée, on retarde le plus possible le travail parce que  il n’y a que peu de choses gentilles à dire. Et puis les dire ? C’est gênant. Et puis à quoi bon, concernant Montpellier et ses 20km, qui multiplie chaque année, à mon avis, ses fâcheux avatars, qui à la longue, finiront par lasser, moi le premier ?    

Le temps n’était pourtant pas des plus désagréables, lui.

Le soleil venait réchauffer de ses rayons matinaux, une portion de l’aire de départ sur la place de la Comédie- « LA » Comédie, évidemment, un « must » !!!- Mais il fallait l’atteindre cette Comédie ! Avec le même coup du parking chaque année. Il est, paraît-il gratuit- avec un ticket à prendre quelque part, m’avaient dit les copains du club, qui en désespoir de cause, après avoir cherché, ont remis leur espoir sur un truc qui nous serait remis à l’arrivée….- et puis, résultat….de la course, sortez les pièces, billets et cartes bancaires aux caisses automatiques du Polygone, si vous voulez vous en sortir !!!!!! Et d’une.     Ensuite il y a la foule. Des coureurs, mélangée à celle « normale », de la place, les cabanes du marché de Noël, le tram, les terrasses des cafés….toute un monde dans lequel on perd ses repères et où l’on a autant de  chance de retrouver quelqu’un que de gagner au loto. Et de deux.  

 

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Maguelone Jogging presque au complet et toujours souriants     

Le départ est donné. Alors là, attention aux trottoirs, bornes et autres obstacles sur lesquels on risque de venir s’empaler si on n’y prête pas attention. Quelques concurrents s’y sont plantés d’ailleurs, je crois. Mais c’est la ville et il faut faire avec. D’où cette préférence qu’on pouvait avoir pour l’ancien parcours qui nous emmenait assez vite vers la rase campagne de Lattes , avant d’arriver à Antigone. Mais ce n’était plus tout à fait Montpellier, direz-vous.   



 

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Presque 1500 au départ....quand même ! 

Restons en ville alors. Avec ses bagnoles, arrêtées en longues files, moteurs fumants, pour nous laisser passer. Bon je retiens plus les sourires et encouragements entendus chez certains que les klaxons et les cris d’orfraie de quelques énervés allant faire leur tiercé. Mais bon, nous gênons, surtout quand le 1200è et les 200derniers se pointent à trois quarts d’heure des premiers. Mais ces voitures arrêtées, elles ne nous gênent pas, quand on respire ce qu’on respire ? Match nul ici, donc.      

Le parcours, le paysage ? Eh bien du bitume, du béton, quelques descentes, des montées, des virages. Bof…..      

Les ravitaillements ? Que d’eau, que d’eau, dirai-je. Ah oui, du glucose vers le 15è, non ?  La traversée de la fameuse caserne de l’E.A.I. ? Interminable comme d’habitude mais …plus mortelle qu’un cimetière, les lieux étant désertés, je crois pour cause de transformation….      

Quelques coups de gueule de conducteurs avant l’arrivée. Le sourire et le barvo de Vincent Diaz, juste avant la ligne, quand même.  

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Une photo historique ? Les derniers 20km de Montpellier de Pierrot 34!  

Puis une attente de 10 à 15 minutes, dans un entonnoir où l’on se bouscule, pour obtenir « le sac », avec une pomme, un Perrier et trois bons publicitaires. Le ravitaillement de l’arrivée ? Ma femme a dû le voir puisqu’elle m’a apporté un verre….. d’eau ( !!!), moi, je ne l’ai jamais vu. Je ne sais pas où il était. J’ai dégusté ma pomme, mon Perrier et mon verre d’eau sur une chaise de terrasse, entouré par la foule, puis j’ai vite pris la tangente, aucunement « captivé » par, vous savez, cette « chaleureuse ambiance fraternelle d’après course » typique de certaines épreuves…..pour payer mon parking et m’extraire de cette planète qui ne me reverra probablement plus.       

Bon, je « roumègue », mais je ne devrais pas. Je n’ai pas payé mon engagement. C’est le club qui l’a pris en charge et m’a même donné « LE » cadeau, vous savez, le célèbre T-shirt en coton blanc du département de l’Hérault, lequel, avec des telles prestations ne devrait pas inciter beaucoup d’extérieurs à remettre le couvert d’une fête qui n’en a pas été pour moi, abstraction faite d’un classement misérable aux fins fonds du peloton, avec 1h54 de course pénible, avec le soleil éblouissant dans les yeux, ce qui ne m’a peut-être pas fait apprécier les choses comme il le fallait, après tout…..

Ah oui, j'oubliais, tellement centré sur la critique cette fois, je l'avoue-c'est tout à fait subjectif et j'espère être contredit par les autres récits- que j'en ai oublié mon diabète: 0,64g de glycémie le matin à 7h. Petit déjeuner normal. 

8 U d'insuline rapide, comme d'habitude, du  sucre (sporténine et dextrose, tous lers 5km et ....1,05g de glycémie à 13h en rentrant à la maison!!! Ma seule réussite de la journée!Alors un mot de conclusion :VIVE LE TRAIL !!!!  

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