Chez Evy, Clalex s'est posé, comme un papillon, un article de Pierre Mamier

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En plein milieu des trois jours de « Passages@l’art », l’artiste frontignanaise Evy proposait, outre la visite de son magnifique musée-galerie de la Bergerie à Frontignan plage, la sortie du livre posthume de son mari, Claude Grandrie, décédé il y a peu.

  
  


 Alors, après avoir de nouveau parcouru le vaste panorama de l’œuvre géante d’Evy faite de ses dernières créations à base de traces de patinage mais aussi et surtout de la traduction artistique de son grand souci d’une écologie terrestre en danger

 
l’on retrouvait aussi son intérêt pour la mode féminine et la haute couture 
 

 

  
  


ainsi que sa proposition architecturale de fontaine géante qui lui tient à cœur mais restée en suspension dans les dossiers de l’Etat.



 
  

Après cette randonnée artistique aux multiples visages, l’on allait ensuite faire une pause pour parler de la vraie randonnée en montagne, celle qu’aimait tant son mari Claude, grand amoureux de la Nature au point que dans la discrétion et l’intimité la plus grande, il a traduit ses sentiments, ses pensées et sa philosophie de la vie dans des poèmes, le plus souvent versifiés mais qu’il a toujours refusé de publier. Evy, après sa mort, a alors décidé de lui rendre hommage en les publiant de façon que son âme en ressorte, comme un papillon- qu’il aimait tant- et vienne se poser sur tous les vivants qu’il a connus et aimés.

Samedi, après qu’Evy nous a parlé de ces papillons qui venaient encore se poser souvent autour d’elle, l’âme de Claude était bien présente parmi ceux qui ont lu des poèmes de lui, lors de la présentation publique de son livre par sa femme Evy et son fils Olivier- lui aussi écrivain.

  
  

Comme le papillon, c’est effectivement une présence, toute en finesse et douceur mais jamais dénuée d’humour et d’autodérision qui s’est posée sur nos esprits et nous a encore prouvé qu’avec de telles traces écrites, les morts continuent à nous enseigner les voies de la vraie vie.


De l’art, oui, certainement, chez Evy ce jour-là, mais aussi de la philosophie, de la pensée, que les plagistes de passage surtout ont pu partager, un peu à l’écart d’un centre ville tout autrement animé et dont ne sont sortis qu’une infime minorité d’amateurs de poésie pour aller savourer le talent caché de Claude Grandrie-« Clalex ».

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